Solstice d'été 2025 : clarté ... intérieure ?
- latelierdeletre
- 21 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours
Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice
Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®

L’été est bien là, brillant, intense, il appelle.
La lumière à son zénith est-elle révélatrice de ce qu’on ne peut plus contourner ?
Qu’est-ce qui demande à être vu, reconnu, laissé derrière ou mis en avant ?
Y a-t-il une part de nous qui aspire à plus d'éclat ?
Solstice … intérieur ?
Le solstice d'été, ce rendez-vous céleste qui offre un long moment de clarté, pour reconnaître ce qui arrive à maturité, préserver ce qui a du sens, libérer ce qui s’éteint. Et cela en parfait écho à l’énergie de cette année 9, qui soutient un mouvement massif de tri : boucler un cycle, honorer les apprentissages, laisser de l’espace pour la suite…
Ce 21 juin marque un point de bascule, un seuil que l'on perçoit sans doute tous plus ou moins fort, dans le corps, dans l'humeur. L’entrée en été intensifie les choses ; tout semble s’accélérer, devient plus vif. On se réjouit, souvent - et il arrive aussi parfois que l'on se sente “au bout”, … au bout de quoi au juste ? Ce n’est pas si clair. Avec une hâte de passer 'enfin' à autre chose ... mais à quoi exactement ?
Au zénith : qu'est-ce que le solstice rend visible ?
Dans les séances de ces dernières semaines au cabinet, un motif revient, comme un paradoxe. Alors que les jours n'en finissent plus de croitre, une tension émerge : devoir tenir jusqu’aux congés, sans même plus trop savoir ce qu’on tient, ni pourquoi.
La clarté manque, en plein soleil. Certaines personnes décrivent une lassitude profonde, d’autres une colère, ou une injustice. Une perte de repères, de sens. Et il y a ceux qui continuent à porter des engagements devenus flous, d’autres qui se surprennent à repousser encore. Et celles qui sentent qu’un choix approche et qu’aucun retour en arrière n’est plus possible.
Cette lumière maximale agit bien comme un projecteur, rendant plus visibles certaines zones habituellement oubliées : ce qui continue par habitude, ce qui coûte plus que ça ne soutient, ce qui n'a toujours pas été reconnu. Combien de temps vais-je encore tenir ?
Le moment appelle à réduire l’écart entre ce que vous vivez, et ce à quoi vous aspirez.
Qu’est-ce qui exige encore votre énergie, alors que vous n’y êtes plus vraiment ?
Mi-parcours : un bilan ?
Il y a six mois, vous aviez peut-être posé une intention. Un mouvement, un élan (clin d’œil affectueux à Bichette), un choix en germination. L’article "Y voir clair" y faisait référence : faire de la place, se recentrer, identifier l’essentiel, depuis soi, pour soi.
Aujourd’hui, certains aspects de votre vie ont peut-être changé, d’autres résistent, stagnent, ou pèsent. Peut-être pouvez-vous observer ce qui vous soutient encore ? Ce qui s’est éloigné de vous ? Ce qui n’a jamais été vraiment ajusté ?
Est-ce que vous avancez en cohérence avec qui vous êtes ? Ou en réaction à des attentes anciennes qui ne vous ressemblent plus ?
Choisir ce que l’été emportera ?
Ce que vous décidez aujourd'hui influence le mouvement des prochains mois, et plus encore celui de l’année prochaine : l’année 1, début d’un nouveau cycle de neuf ans. Une année 1 inaugure une dynamique fondatrice, elle vous invite à décider d’une direction claire, à faire un premier pas solide, à poser des actes en lien avec ce que vous avez choisi, intégré, ou clôturé. Elle appelle des départs justes pour vous, et une manière neuve d’occuper votre place.
Ce qui reste flou à ce moment de l’année tend à s’alourdir. Ce qui est vu, même partiellement, peut être déplacé et ouvre le chemin.
Prenez appui sur ce seuil pour poser vos souhaits, vos intentions, vos choix. Et si vous hésitez encore, c’est peut-être qu’il est temps d’avoir une vraie conversation avec ce qui vit en vous.
Je vous souhaite un été vibrant de tout ce que vous êtes.
Écouter et éclairer ce que vous ressentez. Donner du sens à ce que vous traversez.
Caroline Picou-Noll
