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Les neurones : décodage biologique, émotionnel & symbolique

Par Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice

Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®



Décodage nerfs Caroline PICOU NOLL

Cette série de décodages est une invitation à ouvrir nos horizons, et à explorer ce qui fait la richesse de notre être, à la croisée de la biologie et de l’émotionnel.

 

Chaque organe, chaque tissu porte une histoire, une mémoire façonnée par nos expériences et nos ressentis. À travers leurs fonctions essentielles et des pistes de décodage biologique, émotionnel et symbolique, posons un regard nouveau sur la manière d’interpréter les signaux du corps, guidés par des questions clés et des exercices pratiques.


Enrichis de références culturelles, mythologiques et spirituelles, expressions ou anecdotes, ces décryptages ouvrent la voie à une réflexion élargie sur les liens entre le corps et les émotions.


Écouter et comprendre ses symptômes, c’est le premier pas vers l’apaisement, vers une connexion plus profonde avec soi-même et les autres. Ensemble, cultivons une approche plus consciente et éclairée de ce qui nous anime.


💬 "Chaque partage est une graine semée pour inspirer ceux qui nous entourent."



Les contenus présentés ici sont le fruit d'un travail diffusé gracieusement,

dans une démarche de contribution au collectif.


Toute utilisation ou reproduction nécessite cependant mon accord.

Merci de mentionner la source si vous souhaitez en partager un extrait.


Bonne lecture !








Les neurones


 



Le neurone est une cellule spécialisée du système nerveux. Sa fonction est de recevoir une information, de l’intégrer, puis de décider de sa transmission sous forme de signal électrique et chimique.

Il est constitué de dendrites, qui reçoivent l’information, un corps cellulaire (soma), qui l’intègre, un axone, qui conduit le signal vers d’autres cellules au niveau des synapses.

La transmission se fait grâce aux neurotransmetteurs, qui permettent au signal d’être relayé, modulé ou inhibé.


Les neurones interviennent dans la perception sensorielle, le mouvement, la mémoire, l’apprentissage, les émotions et la régulation de nombreuses fonctions automatiques. Leur caractéristique essentielle est la plasticité : les connexions évoluent avec l’expérience. Certains circuits se renforcent par la répétition, d’autres s’atténuent ou se réorganisent.


Un neurone isolé n’a pas de fonction en soi. C’est l’organisation des réseaux neuronaux qui permet une réponse cohérente. (À distinguer du nerf, qui est un faisceau de fibres servant à transporter un signal déjà déclenché. Le neurone règle le seuil ; le nerf assure le trajet.)




Le neurone ne 'comprend' pas une situation. Il répond à une information selon son intensité, sa fréquence et sa répétition : le signal passe, ou ne passe pas.

Sur le plan du vécu, cela éclaire les réactions automatiques, ce qui se déclenche sans réflexion préalable, avant toute mise en mots ou prise de recul.


Le neurone consolide ce qui se répète. Il ne distingue pas une répétition aidante d’une répétition coûteuse. Ce qui a circulé souvent circule plus facilement. Cela permet de comprendre la persistance de certains schémas, parce qu’ils sont déjà inscrits dans les circuits.


Quand le seuil de déclenchement est bas, tout active une réponse. Quand il est élevé, peu de choses passent. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’un manque de 'volonté', mais d’une organisation interne apprise.


La synapse, espace entre deux neurones, rappelle que le signal peut être modulé, ralenti, amplifié ou interrompu. Symboliquement, cela renvoie à la qualité du passage : ce qui circule réellement, ce qui est filtré, ce qui n’atteint jamais l’autre côté.


En toile de fond, les maladies dites “neuronales” pointent toujours la même zone : la fonction de relais, de transmission ou non transmission. Quand certains neurones ne peuvent plus assurer la transmission (comme dans la SLA ou certaines atteintes dégénératives), quand d’autres déclenchent de façon excessive (comme dans l’épilepsie), ou quand la transmission devient instable et fragilisante (carences, toxicité), ce n’est pas “le sens” qui est atteint : c’est la capacité du système à produire, réguler et maintenir le passage de l’information.




Réflexion / question clé :


Quelle information, devenue familière par répétition ou par surcharge, continue de déclencher en moi une réponse automatique, même quand la situation présente ne la demande plus ?



Pratique / protocole simple :


Choisissez une situation récente, précise, où une réaction est apparue rapidement.

Le déclencheur : notez ce qui s’est passé, de manière factuelle.

La réponse immédiate : repérez ce qui s’est déclenché en premier dans le corps (tension, accélération, retrait, figement, agitation…).

La répétition : observez si cette réponse vous est familière( réaction ancienne, récurrente, connue).

Le seuil : demandez-vous simplement : Est-ce que peu de choses suffisent à déclencher cette réponse, ou faut-il une forte intensité pour qu’elle apparaisse ?


L’exercice permet d'observer et rendre visible un circuit déjà actif.




Cultures & savoirs ancestraux : 


Dans la tradition indienne, les nadis sont décrits comme des canaux de circulation interne par lesquels passent le souffle, l’attention et les flux vitaux. Ils renvoient à un réseau de trajets et de points de passage dont l’état conditionne l’expérience : fluidité, surcharge, blocage ou dispersion.

Cette logique rejoint, à un autre niveau de langage, celle que la biologie décrit aujourd’hui à l’échelle des neurones. Les nadis organisent la circulation par voies, seuils et relais ; les neurones transmettent des signaux électriques et chimiques par déclenchement, propagation ou inhibition. Dans les deux cas, un signal n’existe que s’il circule, et son effet dépend autant du trajet emprunté que du contexte.

Les textes indiens insistent enfin sur l’importance de la répétition. Les pratiques agissant sur les nadis modifient progressivement la qualité de la circulation interne. Ce principe fait écho à ce que l’on observe dans les réseaux neuronaux : certains passages se renforcent, d’autres s’atténuent, transformant les réponses sans obligatoirement passer par une commande centrale.



Mythes, symboles & sagesse du corps :


Les prolongements du neurone s’appellent dendrites, du grec dendron, l’arbre. On parle d’arborisation pour décrire ces branches multiples qui reçoivent et diffusent les signaux. Comme si le cerveau portait ses propres forêts intérieures, faites de ramifications et de chemins plus ou moins empruntés. Vu de près, un neurone ressemble autant à une racine qu’à une branche.

Il invite à regarder comment, dans le corps, les décisions les plus rapides ne sont pas toujours “mentalement réfléchies”, mais issues de réseaux où passé, réflexes et protections se sont inscrits.

D’autres cellules, les astrocytes, tiennent leur nom de astron, l’étoile. Elles entourent les neurones, soutiennent leurs échanges, modulent ce qui passe d’une cellule à l’autre. Dans certaines images de microscopie ou de cartographie cérébrale, l’ensemble dessine comme un ciel de constellations miniatures...


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