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Les ligaments : décodage biologique, émotionnel & symbolique

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Par Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice

Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®



Décodage ligaments Caroline PICOU NOLL

Cette série de décodages est une invitation à ouvrir nos horizons, et à explorer ce qui fait la richesse de notre être, à la croisée de la biologie et de l’émotionnel.

 

Chaque organe, chaque tissu porte une histoire, une mémoire façonnée par nos expériences et nos ressentis. À travers leurs fonctions essentielles et des pistes de décodage biologique, émotionnel et symbolique, posons un regard nouveau sur la manière d’interpréter les signaux du corps, guidés par des questions clés et des exercices pratiques.


Enrichis de références culturelles, mythologiques et spirituelles, expressions ou anecdotes, ces décryptages ouvrent la voie à une réflexion élargie sur les liens entre le corps et les émotions.


Écouter et comprendre ses symptômes, c’est le premier pas vers l’apaisement, vers une connexion plus profonde avec soi-même et les autres. Ensemble, cultivons une approche plus consciente et éclairée de ce qui nous anime.


💬 "Chaque partage est une graine semée pour inspirer ceux qui nous entourent."



Les contenus présentés ici sont le fruit d'un travail diffusé gracieusement,

dans une démarche de contribution au collectif.


Toute utilisation ou reproduction nécessite cependant mon accord.

Merci de mentionner la source si vous souhaitez en partager un extrait.


Bonne lecture !








Les ligaments


 



Les ligaments sont des bandes de tissu conjonctif fibreux très résistant, légèrement élastique. Ils relient un os à un autre au niveau des articulations, et parfois deux organes entre eux (par exemple certains ligaments viscéraux).

Ils stabilisent l’articulation en limitant les mouvements excessifs, guident l’axe et l’amplitude du mouvement (jusqu’où l’articulation peut aller, maintiennent la cohésion entre les pièces osseuses pour éviter les luxations, transmettent et répartissent les forces qui passent par l’articulation, en complément des muscles et des tendons.

Riches en fibres nerveuses, ils informent le système nerveux de la position de l’articulation et des étirements trop importants : ils participent à la proprioception et déclenchent des réponses musculaires de protection.

Les principales lésions des ligaments sont les entorses (étirement, déchirure partielle ou complète) qui créent une sensation d’instabilité, de “laxisme” articulaire.





Les ligaments évoquent les liens qui relient deux éléments distincts, la stabilité d’un ensemble en mouvement, la capacité à estimer et ajuster la tension entre deux pôles.

Ils symbolisent la manière dont une personne fait tenir ensemble différentes parties de sa vie (famille / travail, couple / projet personnel, passé / présent), la façon dont elle garde une structure cohérente quand ça bouge autour d’elle, la place de “charnière” entre deux personnes, deux générations, deux groupes, deux attentes....

Un ligament peut souffrir lorsque la personne porte une charge implicite de cohésion : « Si je lâche, tout se défait. » ; quand elle reste au milieu, entre deux (deux camps, deux espaces, deux points de vue, etc.) et se sent devoir maintenir des liens.


L’entorse, l’étirement ou la rupture surviennent souvent après une tension prolongée entre deux éléments qui s’éloignent, sur fond de conflit de loyauté (rester fidèle à un côté tout en répondant à l’autre), à un moment où le système intérieur ne parvient plus à compenser. On retrouve alors fréquemment un conflit de performance, une dévalorisation liée au fait de ne pas avoir réussi à maintenir le lien, ou, à l’inverse, le regret d’avoir prolongé un lien au-delà de ce qui était supportable, ou resté sans reconnaissance.


On peut affiner le décodage selon la localisation. Voici quelques exemples :

Ligaments de la cheville : direction, changements de cap, adaptation au terrain.

Ligaments du genou : capacité à plier, à composer, à négocier sans se renier.

Ligaments du poignet : lien entre décision et geste posé, entre intention et action.


Les ligaments traduisent ainsi à la fois la manière de tenir les liens et la façon dont la personne se place 'entre les bords' de sa propre vie.




Réflexion / question clé :


Dans quel lien ou quelle situation je me me sens tiraillé(e) ... voire écartelé(e) ?




Pratique / protocole simple :


Posez la main sur un ligament fragilisé ou souvent sollicité (cheville, genou, poignet…).

Fermez les yeux et laissez venir une scène où vous vous sentez au milieu : entre deux personnes, entre deux points de vue, entre deux générations...

Observez ce que vous faites pour que “ça tienne”. Ressentez comment c'est pour vous, si c'est agréable, désagréable, ce que ça vous coûte...

Pendant que l’image est là, faites un tout petit mouvement dans l’articulation, comme si vous testiez une autre manière de vous placer. Laissez venir une phrase qui vous convient, du type : « Je peux rester en lien sans être coincé(e) au milieu. »

Puis notez : Quel pas de côté concret je peux faire dans cette situation ?




Cultures & savoirs ancestraux : 


Le mot ligament vient de ligare : lier, attacher. Dans de nombreuses cultures, le lien entre deux éléments se représente par un fil, une corde, un nœud, un ruban, qui ne sert pas seulement à attacher, mais aussi à garder l’espace juste entre deux.

Dans certains rituels de mariage (rites celtes de handfasting, par exemple), les mains des époux sont entourées d’un même ruban. On ne les fusionne pas, on matérialise la relation qui les unit, tout en reconnaissant qu’ils restent deux.




Mythes, symboles & sagesse du corps :


Un ligament ressemble aux haubans d’un pont suspendu : ce sont eux qui prennent la traction pour que le passage reste possible. Si l’on supprime les haubans, le pont ne tient plus ; si on les tend trop, la structure finit par se déformer.Les ligaments racontent exactement cela : ils absorbent les tiraillements pour que la personne puisse continuer à avancer, changer d’appui, modifier sa trajectoire.


Le corps le montre de façon très concrète pendant la grossesse. Sous l’effet des hormones, les ligaments du bassin s’assouplissent et laissent plus de jeu entre les os. Le bassin gagne en mobilité pour accueillir le poids du bébé et, plus tard, l’ouverture nécessaire à l’accouchement. La même structure qui, d’ordinaire, stabilise et limite, accepte alors de se transformer pour qu’une nouvelle étape devienne possible.





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