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Le sang : décodage biologique, émotionnel & symbolique

Dernière mise à jour : il y a 14 heures

Par Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice

Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®



Décodage sang Caroline PICOU NOLL

Cette série de décodages est une invitation à ouvrir nos horizons, et à explorer ce qui fait la richesse de notre être, à la croisée de la biologie et de l’émotionnel.

 

Chaque organe, chaque tissu porte une histoire, une mémoire façonnée par nos expériences et nos ressentis. À travers leurs fonctions essentielles et des pistes de décodage biologique, émotionnel et symbolique, posons un regard nouveau sur la manière d’interpréter les signaux du corps, guidés par des questions clés et des exercices pratiques.


Enrichis de références culturelles, mythologiques et spirituelles, expressions ou anecdotes, ces décryptages ouvrent la voie à une réflexion élargie sur les liens entre le corps et les émotions.


Écouter et comprendre ses symptômes, c’est le premier pas vers l’apaisement, vers une connexion plus profonde avec soi-même et les autres. Ensemble, cultivons une approche plus consciente et éclairée de ce qui nous anime.


💬 "Chaque partage est une graine semée pour inspirer ceux qui nous entourent."



Les contenus présentés ici sont le fruit d'un travail diffusé gracieusement,

dans une démarche de contribution au collectif.


Toute utilisation ou reproduction nécessite cependant mon accord.

Merci de mentionner la source si vous souhaitez en partager un extrait.


Bonne lecture !








Le sang


 


Description / Fonctions biologiques :


Le sang est un tissu liquide circulant en permanence dans l’ensemble du système vasculaire. Il est composé de plasma (eau, protéines, nutriments, hormones) et de cellules - globules rouges, globules blancs et plaquettes.

Ses fonctions sont multiples et essentielles : le sang assure le transport de l’oxygène des poumons vers les tissus et l’évacuation du dioxyde de carbone, il véhicule les nutriments, les hormones et les déchets métaboliques. Il participe à la défense immunitaire grâce aux globules blancs. Il intervient dans la coagulation, permettant de stopper une hémorragie et de préserver l’intégrité et la vie du corps. Il contribue à la régulation thermique et au maintien de l’équilibre interne.

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Le sang renvoie à la circulation de la vie. Il parle de ce qui circule librement… ou de ce qui stagne, se perd, s’épuise. Il est lié à la vitalité, à l’élan, à la capacité de nourrir le corps et de se régénérer. Un sang appauvri, ralenti ou altéré peut faire écho à une fatigue profonde, à une difficulté à se sentir pleinement vivant.


Il est également associé au don et à la perte. Saigner, perdre du sang, peut évoquer une fuite d’énergie, un don excessif, ou le besoin vital d'évacuer quelque chose. À l’inverse, une coagulation excessive peut symboliser une rétention, une difficulté à laisser circuler, à lâcher ce qui devrait s’écouler. Le sang met en jeu l’équilibre entre ce que l’on donne, ce que l’on reçoit, et ce que l’on garde pour soi.


Le sang porte aussi la notion de lignée et d’appartenance. On parle de liens du sang, de transmission, d’héritage. Les troubles sanguins peuvent résonner avec des questions d’identité, de loyauté familiale, de place dans une histoire plus large que soi.


Parce que le sang transporte à la fois les nutriments et les déchets, il assure une double fonction fondamentale : nourrir et purifier. Il apporte ce qui est nécessaire à la vie cellulaire et emporte ce qui doit être éliminé pour préserver l’équilibre : sur le plan symbolique, cette fonction peut entrer en résonance avec la manière dont une personne se vit au sein de sa lignée. En cas de troubles sanguins, une piste à explorer peut concerner la difficulté à nourrir, soutenir ou faire circuler ce qui relie les générations, ou au contraire la sensation de porter ce qui devrait être évacué.


Cela peut toucher à des histoires de transmission lourde, ou à un sentiment d’avoir à “faire vivre” la lignée sans parvenir à la délester de certains héritages émotionnels, relationnels ou mémoriels.


Le sang devient alors le lieu où se rejoue l’équilibre entre ce qui se transmet, ce qui se transforme, et ce qui aurait besoin d’être évacué.





Réflexion / question clé :


Dans quelle zone de ma vie est-ce que l’énergie circule mal aujourd’hui ?

Y a-t-il, dans mon histoire familiale ou relationnelle, quelque chose que je porte encore "dans le sang" et qui demande à être transformé ou allégé ?




Pratique / protocole simple :


"Les liens du sang" : qu'est-ce que cette expression évoque spontanément pour vous ?


Prenez un instant pour écouter ce que produit cette phrase dans le corps. Où et comment cela résonne-t-il ? Poitrine, ventre, gorge, cœur, circulation, chaleur, tension, lourdeur…

Sans chercher à analyser, observez simplement comment cette notion s’inscrit corporellement et laissez vos perception faire leur chemin.

Ce simple repérage suffit souvent à rendre visible les zones de tension et ce qui, peut-être en soi et dans la lignée, cherche à être reconnu, allégé ou remis en circulation.




Cultures & savoirs ancestraux : 


Le sang a pendant des millénaires servi à sceller les pactes et marquer les passages.

Il parle d'un engagement irréversible : une fois versé, quelque chose est acté, reconnu, rendu visible. Le sang implique le corps, la vie, la continuité. Impliquer son sang, lors d’un rituel ou d’un serment signifie entrer dans un lien qui ne peut être défait sans conséquence.

Cette dimension se retrouve largement dans les rites d’alliance, de purification ou de passage : le sang marque une frontière franchie, un avant et un après. Il relie les individus entre eux, mais aussi les vivants aux ancêtres, le présent à ce qui a précédé. Parce qu’il est porteur de vie et de mémoire, il engage l’être tout entier.




Mythes, symboles & sagesse du corps :


Dans la mythologie grecque, l’ichor (ἰχώρ) est le sang des dieux. Il se distingue du sang des mortels, appelé haîma. Les textes antiques décrivent l’ichor comme une substance plus claire, parfois dorée, qui s’écoule des blessures divines sans entraîner la mort.


Chez Homère, l’ichor apparaît notamment lorsque des dieux sont blessés au combat. Dans l’Iliade, Aphrodite, touchée par Diomède, voit s’écouler de l’ichor de sa plaie. De même, Arès, blessé, saigne de l’ichor, ce qui provoque douleur et plainte, mais jamais de finitude.


Les dieux ne consomment ni pain ni vin comme les humains. Ils se nourrissent d’ambroisie et de nectar, aliments qui, selon les récits, empêchent la production de sang mortel. L’ichor est ainsi lié à leur régime divin et à leur statut d’êtres immortels, séparés du cycle humain de naissance, de vieillissement et de mort.


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