La plèvre : décodage biologique, émotionnel & symbolique
- latelierdeletre
- il y a 3 jours
- 4 min de lecture
Par Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice
Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®
Cette série de décodages est une invitation à ouvrir nos horizons, et à explorer ce qui fait la richesse de notre être, à la croisée de la biologie et de l’émotionnel.
Chaque organe, chaque tissu porte une histoire, une mémoire façonnée par nos expériences et nos ressentis. À travers leurs fonctions essentielles et des pistes de décodage biologique, émotionnel et symbolique, posons un regard nouveau sur la manière d’interpréter les signaux du corps, guidés par des questions clés et des exercices pratiques.
Enrichis de références culturelles, mythologiques et spirituelles, expressions ou anecdotes, ces décryptages ouvrent la voie à une réflexion élargie sur les liens entre le corps et les émotions.
Écouter et comprendre ses symptômes, c’est le premier pas vers l’apaisement, vers une connexion plus profonde avec soi-même et les autres. Ensemble, cultivons une approche plus consciente et éclairée de ce qui nous anime.
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Bonne lecture !
La plèvre
Description / Fonctions biologiques :
La plèvre est une membrane séreuse constituée de deux feuillets : le feuillet viscéral, qui recouvre directement le poumon et le feuillet pariétal, qui tapisse la paroi interne de la cage thoracique.
Entre ces deux feuillets se trouve la cavité pleurale, contenant une très faible quantité de liquide pleural. Ce liquide permet le glissement fluide des feuillets lors des mouvements respiratoires.
La plèvre a pour fonctions de protéger l’intégrité du poumon ; elle permet l’expansion et la rétraction pulmonaires sans frottement, amortit les contraintes mécaniques liées à la respiration et contribue à l’isolement du poumon vis-à-vis des structures thoraciques voisines.
La plèvre renvoie à la protection de l’intégrité du poumon, organe du lien à l’air, à l’extérieur et à la vie. Elle ne parle pas du souffle en lui-même, mais des conditions nécessaires pour que ce lien reste possible sans altération.
Lorsque la plèvre est sollicitée, la lecture s’oriente vers un vécu où le rapport à l’extérieur devient trop agressif, trop intrusif ou trop contraignant pour être supporté sans protection. Le contact direct n’est plus vivable ; il doit être amorti, filtré, contenu.
Dans cette lecture, la plèvre exprime un besoin de protection renforcée face à une exposition vécue comme excessive ou invasive. Elle indique une problématique entre ouverture nécessaire et préservation de l’intégrité, lorsque le poumon (avec ce qu'il symbolise) ne peut plus être exposé 'à nu'.
Réflexion / question clé :
Dans quelle situation ai-je le sentiment d’une intrusion, d’un contact trop direct ou trop agressif avec l’extérieur ?
Pratique / protocole simple :
Porter l’attention sur la cage thoracique, comme si l’on percevait l'enveloppe qui entoure les poumons.
Observer simplement si cette zone appelle plus de protection, plus d’espace, ou au contraire un relâchement.
Puis se poser intérieurement cette question : « De quoi mon souffle a-t-il besoin pour se sentir intègre, protégé ? »
Cultures & savoirs ancestraux :
Dans la médecine humorale antique, la santé repose sur une juste répartition des humeurs et sur leur circulation dans les bons espaces. Les cavités internes sont pensées comme des espaces de passage et de mouvement, devant rester 'discrets' pour que les organes puissent fonctionner correctement.
La plèvre devient perceptible uniquement lorsqu’elle ne peut plus assurer cette fonction de protection de l’espace pulmonaire. Elle se manifeste par perte de discrétion fonctionnelle.
La présence anormale de liquide, d’air ou d’inflammation dans la cavité pleurale était déjà observée comme un déséquilibre majeur : une humeur se retrouve là où elle ne devrait pas s’accumuler. Ce n’est pas l’organe qui est d’abord mis en cause, mais l’espace qui ne joue plus son rôle de régulation et de séparation.
Mythes, symboles & sagesse du corps :
Dans la plupart des mythes autour de la création, le monde n’émerge pas d’un bloc, mais d’une séparation progressive des couches : ciel, air, eau, terre. Entre ces niveaux existe toujours un espace intermédiaire, sans lequel le mouvement et l’équilibre seraient impossibles.
La plèvre peut être rapprochée de cette logique : un espace séparateur, invisible tant qu’il remplit sa fonction, indispensable pour que le souffle circule sans friction.
Elle rappelle que ce qui rend la vie possible c’est aussi ce qui préserve l’intégrité de l’espace.
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