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La pleine lune : décodage, sens & symbolique

Par Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice

Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®



Décodage pleine lune Caroline PICOU NOLL

Je sors aujourd'hui de la thématique purement biologique pour vous proposer un décryptage ... de la pleine lune.


Tout en restant sur la trame habituelle, explorons ce que révèle cet astre lorsqu'il est à son apogée.

 






Les contenus présentés ici sont le fruit d'un travail diffusé gracieusement,

dans une démarche de contribution au collectif.


Toute utilisation ou reproduction nécessite cependant mon accord.

Merci de mentionner la source si vous souhaitez en partager un extrait.


Bonne lecture !








La pleine lune


 


Description & fonctions :


La pleine lune correspond au moment où la Lune se trouve à l’opposé du Soleil par rapport à la Terre. Les trois astres sont alors pratiquement alignés : Soleil, Terre & Lune. Dans cette configuration, la face lunaire tournée vers nous est entièrement éclairée, ce qui lui donne son disque parfaitement visible.


Voici les fonctions et caractéristiques astronomiques essentielles :


Phase maximale du cycle lunaire : la pleine lune est l’une des huit phases du cycle synodique de 29,53 jours. Elle représente l’instant où l’éclairement atteint son niveau le plus haut : 100 % de la surface visible est illuminée.


Réflecteur lumière / énergie solaire : la Lune ne produit aucune lumière. Elle réfléchit la lumière du Soleil. La pleine lune marque le moment où cette réflexion est totale, ce qui augmente sa luminosité apparente.


Influence gravitationnelle : la lune exerce une force gravitationnelle sur la Terre. Lorsqu’elle est alignée avec le Soleil (pleine lune ou nouvelle lune), ces forces se combinent, ce qui provoque une intensification des marées ("marées de vives-eaux") ainsi que des variations plus nettes des mouvements d’eau atmosphériques et océaniques.


Position orbitale : la pleine lune n’a pas de position fixe dans l’espace; elle peut se produire à différents points de l’orbite lunaire, parfois proche du périgée (lors des superlunes), parfois plus éloignée (microlunes). Cela modifie uniquement la taille apparente du disque. Lors d'une 'Super Lune' le disque lunaire apparaît plus grand (jusqu’à 15 % de diamètre en plus par rapport à une pleine lune à l’apogée) et un peu plus lumineux (jusqu’à 30 % de luminosité apparente en plus).



Ce que les personnes décrivent en période de pleine lune :


Beaucoup de personnes observent, à chaque pleine lune, une modification de leur état interne. Voici les manifestations les plus fréquemment rapportées.


Sommeil modifié : endormissement plus difficile, sommeil plus léger, réveils nocturnes, agitation ou rêves plus vifs. La hausse de luminosité nocturne et la saturation interne des cycles (psychiques et hormonaux) peuvent rendre le repos moins profond.


Activation mentale : pensées récurrentes, idées qui tournent, difficulté à décrocher, besoin de mettre de l’ordre ou d’élaborer. Beaucoup décrivent une impression de “trop de choses dans la tête”.


Sensibilité accrue : réactivité émotionnelle plus forte, irritabilité, larmes faciles, sensation d’être à fleur de peau. Les personnes sensibles aux variations internes décrivent souvent une charge émotionnelle plus dense.


Agitation ou tension corporelle : nervosité, difficultés à se poser, sensation de charge ou de pression interne. Certains ressentent une intensification de douleurs déjà présentes (migraines, tensions musculaires, fatigue nerveuse…).


Perception intérieure amplifiée : retour de pensées anciennes, souvenirs, prises de conscience nocturnes, intuition plus marquée. Pour beaucoup, la pleine lune rend perceptible quelque chose qui était en arrière-plan depuis plusieurs jours.


Ces observations sont récurrentes dans de nombreuses cultures et cohérentes avec l’idée que la pleine lune correspond au « plein d’un cycle », moment où ce qui était en cours devient plus visible ou plus insistant.

 




Sur le plan interne, ce “plein” trouve un écho dans le corps et ce qui n'était qu'une sensation vague devient plus perceptible ; ce qui était contenu gagne en intensité et cherche à s’exprimer.


Les variations observées à cette période parlent d’une certaine façon d’un processus interne qui arrive à maturité, et la pleine lune agit comme un révélateur. Elle rend visible et lisible un mouvement qui était déjà en cours dans le corps et dans la psyché.


Rythme, cycles, régulations internes : la lune porte la symbolique du rythme. Elle rappelle que les processus internes ne sont pas linéaires, ils se réajustent sans cesse. Dans le corps, ces mouvements apparaissent dans les variations hormonales, les oscillations émotionnelles, la montée ou la baisse d’énergie, les modifications du sommeil. Psychiquement, cela renvoie au besoin de retrouver un tempo intérieur.


Réceptivité, sensibilité, porosité : la pleine lune peut augmenter la sensitivité. On perçoit davantage, on capte plus vite, on réagit plus finement. Le corps semble devenir plus 'poreux'. Cette réceptivité correspond à une phase où les filtres intérieurs sont plus ouverts, ce qui permet de mieux percevoir ce qui circulait déjà en arrière-plan.


"Révélation nocturne" : la pleine lune favorise une forme de lucidité nocturne : pensées qui s’éclairent, idées qui reviennent, vérité intérieure qui cherche un passage. Cela se manifeste dans les réveils à heure fixe, les pensées qui insistent ou les prises de conscience qui ne se produisent qu’à ce moment-là.


Double face : visible / invisible : la lune montre une face et en cache une autre. Cette image parle de la coexistence de dimensions parfois opposées : ce qui se voit et ce qui demeure en retrait. Elle renvoie aux ambivalences, aux contradictions internes, aux zones non réunies, aux parties de soi mises de côté. La pleine lune met souvent en lumière ce décalage entre l’intérieur et l’extérieur, entre ce qui se montre et ce qui reste caché.


Féminin symbolique : intuition, intériorité, accueil : dans de nombreuses cultures, la lune incarne le principe du féminin : ce qui se transforme par phases, ce qui accueille, ce qui ressent avant de comprendre. Elle représente une forme d’énergie intérieure qui ne se mesure pas à l’action mais à la capacité de percevoir, de pressentir, de se relier à ce qui vit en profondeur. Psychiquement, elle renvoie à l’intuition, à la créativité intérieure, à la capacité d’écouter ce qui se dépose en soi. Elle éclaire les zones sensibles; les besoins profonds, la vulnérabilité, la réceptivité, et met en mouvement une forme de sagesse non frontale, qui se construit depuis l’intérieur.


Mère, matrice, attachement : la lune représente la matrice, la fonction contenante et le premier environnement. Elle porte des questions de sécurité primitive : besoin d'être enveloppé, besoin de contact, mémoire des premiers liens. Elle réveille parfois l’attente adressée à la figure d’origine : ce que l’on a reçu, ce que l’on a recherché, ce qui a manqué. Cette symbolique rejoint les questions d’attachement et de lien précoce.


Eau, fluidité, circulation : la lune gouverne les marées. Ce lien se prolonge symboliquement dans le corps : liquides, lymphe, fascias, circulation interne. À la pleine lune, certains observent des variations : rétention, congestion, fluctuations, difficultés à “laisser circuler”.



La pleine lune est un révélateur, une fenêtre de visibilité sur ce qui existe déjà et demande à être reconnu.


Réflexion / question clé :


Dans cette période où tout semble gagner en intensité, qu’est-ce qui, en moi, devient plus net ? Quel élément (émotion, pensée, tension, souvenir...) cherche à être reconnu maintenant qu’il atteint son plein volume ?



Pratique / protocole simple :


Choisissez un moment calme dans la journée. Notez trois éléments qui se manifestent avec le plus d’intensité lors de cette pleine lune : une émotion, une pensée récurrente, une tension du corps. Écrivez-les tels quels, sans chercher à les expliquer.

Prenez ensuite un instant pour repérer celui qui se distingue aujourd’hui, celui qui apparaît le plus nettement. Et prenez le temps de ressentir ce que ça fait dans le corps ...


Cette clarté suffit déjà à indiquer l’endroit où quelque chose peut bouger. Lorsque quelque chose devient clair, le mouvement se met en route de lui-même : et c’est cette prise de conscience qui ouvre naturellement le pas suivant.




Cultures & savoirs ancestraux : 


Au fil des millénaires, dans les sociétés agricoles et pastorales, la pleine lune servait de repère pour organiser les activités essentielles. Avant l’usage généralisé des calendriers solaires, les cycles lunaires structuraient le temps : débuts de mois, repères saisonniers, préparation des récoltes, circulation des troupeaux.

Chaque pleine lune portait un nom lié au moment de l’année : lune des semences, lune des récoltes, lune des glaces, lune des moissons. Ces appellations inscrivaient les communautés dans un rythme partagé, directement relié aux besoins du groupe et aux phénomènes naturels observés.

Les nuits de pleine lune offraient aussi un cadre particulier aux récits, aux transmissions orales et aux temps communautaires. Elles modifiaient la perception nocturne, facilitaient certaines pratiques collectives et créaient un espace propice au lien social et à l’observation attentive du monde.




Mythes, symboles & sagesse du corps :


Dans la mythologie grecque, Séléné est la déesse qui incarne la Pleine Lune. Fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d’Hélios et d’Éos, elle traverse chaque nuit le ciel sur un char argenté tiré par des chevaux blancs. Son nom vient du grec sélas, la lumière.


Le mythe raconte qu’elle tomba amoureuse d’Endymion, un jeune homme qu’elle surprit endormi dans une grotte du mont Latmos. Elle demanda à Zeus de lui accorder un sommeil perpétuel, afin de pouvoir le rejoindre chaque nuit sans le voir vieillir ni disparaître. Séléné descendait alors de son char pour le contempler dans son repos. De leur union seraient nées cinquante filles, parfois liées au cycle des mois lunaires.


Dans la mythologie grecque, la Lune ne se résume pas à une seule divinité; elle s’exprime à travers trois figures, chacune liée à une phase du cycle lunaire : Séléné pour la pleine lune, lorsqu’elle est entière et lumineuse, Artémis pour la lune croissante, associée à l’élan et à la jeunesse, Hécate pour la lune noire, liée aux passages invisibles et aux zones d’ombre.


Cette triade reflète la manière dont était perçue la Lune : un astre vivant dans un mouvement continu, changeant de visage selon son éclat et son degré d’apparition dans le ciel.



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