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C'est quoi, une "année 9" ? Décodage.

Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice

Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®



Décodage Biologie du Ressenti Caroline Picou-Noll

Quelle est votre expérience de cette année ?


Avez-vous le sentiment que quelque chose se termine, qu’un chapitre se ferme ?


Le 9 parle de ce moment où l’on regarde derrière soi, où l’on fait le tri, où l’on garde ce qui compte vraiment.


Ce que l’année a apporté peut alors être posé, clarifié, et servir de base pour la suite.




C'est quoi, une "année 9" ? Décodage.


Une année 9 correspond au moment où un cycle arrive à son terme et où une vision d’ensemble devient possible. Elle place naturellement en recul par rapport à l’action immédiate. Ce recul permet de voir ce qui a été mené jusqu’au bout, ce qui est resté en suspens, et ce qui n’a plus vocation à être poursuivi.


Cette phase mobilise une forme de maturité. L’expérience accumulée au fil des années précédentes rend plus visibles les limites atteintes, les répétitions, les impasses. Il ne s’agit plus de construire davantage, mais bien de reconnaître ce qui est accompli et ce qui a perdu sa fonction.Ce que l'on a envie de poursuivre, ou non. Et si on ne le sait pas, on le sent !


L’année 9 élargit aussi le regard au-delà des enjeux strictement personnels. Beaucoup constatent une sensibilité accrue à l’impact de leurs choix, leur place dans des dynamiques collectives, ce qu’ils transmettent ou soutiennent autour d’eux. Cette ouverture relève d’une conséquence directe de l’expérience vécue. On en récolte les fruits, tout naturellement.


Un autre aspect central de cette année concerne le rapport au contrôle. En séance cette problématique est arrivée plus forte encore que les années précédentes. Lorsque l'on sent que certaines structures cessent de tenir, le besoin de maîtriser peut devenir plus visible. Cette tension met en lumière des peurs anciennes, souvent liées précisément à l’insécurité et à l’incertitude.


L’année 9 confronte alors à un ajustement : s’appuyer davantage sur ce qui a été appris, sur une forme d’intuition issue de l’expérience, plutôt que sur la tentative de tout maintenir. Ce qui n'est pas toujours évident, cependant tout à fait possible.


En effet, cette phase favorise l’intégration; des souvenirs, des émotions ou des situations non résolues reviennent à la surface, deviennent conscientes, et à partir de là, quelque chose devient possible. Ce travail d’intégration permet de clore le cycle sans accumulation douloureuse, qui n'ont plus lieu d'être.


Dans un cycle saisonnier, chaque saison correspond à un état précis du système. Le printemps ne “fait” pas pousser les plantes : il correspond au moment où les conditions permettent la germination. L’automne ne “détruit” pas ce qui a poussé : il correspond au moment où le cycle de croissance arrive à son terme. Ces phases s’enchaînent parce qu’un cycle suit son mouvement propre, pas parce qu’une intention intervient.


L’année 9 fonctionne de la même manière. Elle correspond au moment où un cycle de neuf ans arrive à son terme. Ce qui s’est développé au cours des années précédentes a atteint son point de maturité. Certaines structures tiennent encore, d’autres ont déjà donné tout ce qu’elles pouvaient. Le système ne peut pas continuer à croître indéfiniment dans la même forme.



Alors, qu'avez-vous vécu en 2025 ?


L'essence de 2025 a effectivement été de cesser de maintenir. Beaucoup de systèmes ont été menés aussi loin que possible. Des fonctionnements relationnels fondés sur l’adaptation permanente, des engagements portés par une loyauté obsolète plus que par élan, des cadres professionnels ou familiaux devenus trop étroits... ou qui l'ont par ailleurs toujours été, sans que l'on ne s'en rende vraiment compte.


Lorsque ces structures se sont défaites, vous avez peut-être ressenti quelque chose de plus juste émerger. Pas toujours confortable sur le moment, mais plus simple. Moins de tension intérieure, moins de compromis, une parole plus directe, des choix posés avec davantage de cohérence intérieure.


Peut-être que dire non est devenu possible là où cela ne l’était plus ou pas, dire oui a retrouvé du sens là où l’accord était devenu automatique et se taire a parfois laissé place à une parole vraie.


En fin de cycle, beaucoup ont ressenti le besoin de saisir ce qui s’est joué, ce qui s’est terminé, ce qui a changé, parfois sans avoir été décidé consciemment. C’est un besoin de mise en sens particulièrement fort en période de clôture, une clarification intérieure qui permet de poser ce que l'on ne veut plus pour la suite, et clarifier ce que l'on souhaite.



Le travail des derniers jours de l’année : 'Finir de finir'


En cette fin d’année, ce point reste central : finir ce qui est déjà terminé intérieurement.

Laisser cette année 9 aller jusqu’au bout de son mouvement et accorder sa place à ce qui appartient au cycle qui se ferme.


Rendez-vous dans un prochain article pour décrypter ce que l'année 1 qui s'en vient nous propose !

©2025 par Caroline PICOU-NOLL - L'ATELIER DE L'ÊTRE - Tous droits réservés



Écouter et éclairer ce que vous ressentez.​ Donner du sens à ce que vous traversez.

Caroline Picou-Noll


 




Décodage biologique et émotionnel des symptômes Caroline Picou-Noll

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